L'automne qui fait rougir la forêt en la déshabillant a fini æuvre. Depuis début octobre j'observe
le coteau en face de chez moi et je vois à chaque fois du changement sur les photos.

22 octobre 2009

25 octobre, 28 octobre; 01 novembre.

04 et 07 novembre

14 novembre au matin, après le grand vent de cette nuit: plus de feuilles mais les chatons des
noisetiers sont déjà formés. Patience...

Lever du soleil.

Le temps qui passe est déjà passé.

Mais le rouge-gorge salue toujours avec beaucoup d'ardeur le jour nouveau.

Un saule de très belle taille est parasité par ce magnifique champignon. Il faudra que l'arbre
malade surmonte son attaque pour survivre. Dilemme: faut il laisser faire la nature ou enlever
l'intrus ?

Le sorbier des oiseaux pleureur, sorbus aucuparia "pendula" pour les puristes, planté dans
ma cour, reçoit en ce moment la visite d'amis ailés. Les baies restantes attirent les merles.
La mésange perchée sur ses branches fait plutôt de l'observation.

Comme prévu, d'autres oiseaux vont venir nous visiter. L'automne qui dépouille les arbres
nous permet de mieux les observer.

Cet après midi là, très beau temps et soleil bien présent. Au cours de la balade de presque
huit kilomètres nous avons croisés différents insectes qui paraissaient très occupés.

Tout d'abord un papillon avec une aile endommagée.

Un insecte très vif qui à chaque arrêt se mettait "en garde"

Un grillon timide et pas bien nerveux.

Une chenille toute hérissée et bien décidée à nous couper la route.

Et enfin une fourmillière, bruissante d'activités.

Notre circuit passe bien au dessus de la carrière d'où l'on peut voir à l'horizon la Croix de
Lorraine et le Mémorial de Colombey les Deux Eglises distants d'environ vingt sept
kilomètres à "vol d'oiseau".
Pour la petite histoire le village a perdu sa deuxième église après la vente comme bien
national du Prieuré où elle était située.

A cette époque de l'année il y a profusion de baies qui feront sans aucun doute le régal
des oiseaux. Il reste aussi quelques fleurs.

En fin de matinée sur la place, dans la rivière un héron s'affichait, j'ai réussi a tromper sa vigilance
et à le mettre "en boite" malgré ses efforts pour se camoufler.

Sûr de sa cachette le pêcheur infatigable s'est discrètement dérobé.