le premier février de cette année: j'ai entendu  les glapissements d'un renard en maraude qui c'est bien vite éclipsé en me voyant.Le douze mars, lors d'une promenade avec Fée du logis,nous avons remarqué deux renards occupés à chercher des souris. Ils étaient  éloignés l'un de l'autre mais pas assez  pour s'ignorer.

Il devenait évident qu'il y avait "anguille sous roche".

Le trente avril en débardant mon bois de chauffage, une petite boule de poil, tout de suite reconnue, traverse le chemin devant le tracteur.Le lendemain premier mai en allant chercher un brin de muguet et "déguisé en photographe" je me suis mis en chasse et là... récompense!

Les renardeaux prennent le soleil en plein découvert.

Ils sont joueurs et très curieux.

Celui-ci parait intrigué par sa trouvaille.

A-t-il entendu une souris ou vu un insecte?

Soudain je suis démasqué!

Prudent repli!

L'après midi de ce jour: c'est la sieste mais toujours vigilant.

Finalement les trois compères sont réunis.

Mais tout de même! malgré mes précautions extrêmes, la faible distance qui nous sépare en intrigue un.

Finalement beaucoup de fatigue!

Mais quand même!

Le cinq mai nous avons cherché et trouvé la renardière.

Une semaine après, dernière photo d'un jeune renard avant leur déménagement. Il a déjà beaucoup changé.

Bonne chance pour la suite car ils devront faire face à tellement de dangers.

Tout le monde connait et aime ceux en chocolat qui apparaissent au moment des fêtes de fin d'année.

Et puis les vrais (helix pomatia) qui sortent timidement de leur hibernation au printemps.

Inconscients du danger,ils se promènent sur les chemins où ils risquent de se faire aplatir par un véhicule. La disparition des haies vives et l'utilisation des anti-limaces sur les colzas compliquent leur survie.

De couleurs différentes et en diverses compagnies c'est toujours avec plaisir que je les retrouve hélas moins nombreux tous les ans.

Ce sont des virtuoses du tout terrain et d'excellents grimpeurs. Ils sont aussi capables de s'échapper de leur prison en soulevant  le couvercle de leur cage.

Une mouche curieuse inspecte la coquille!

Nous les avons tous rejetés au plus profond des broussailles pour les mettre à l'abri où ils devront rester cachés pour ne pas finir en spécialités régionales lorsque la période de ramassage sera autorisée.

Qui sait encore les préparer dans les familles ? pour notre part nous avons abandonnés depuis longtemps.

Imaginons-nous avec le pouvoir de voler pour observer l'éclatante profusion de couleurs qui nous rempli les yeux en ce moment de l'année.

Les tourments de l'hiver sont bien oubliés et la nature se montre généreuse cette année.

Seule fausse note: pas beaucoup d'abeilles...

Les chutes de neige à répétition m'ont retardé dans les travaux d'hiver à savoir la fabrication de notre bois de chauffage. Mais la période de beau aidant, j'ai réussi à refaire mon retard. J'aime ce travail très physique où l'habileté avec une tronçonneuse ne doit surtout pas faire oublier la vigilance de tous les instants. Après une séance "au bois" la forme est bien présente et aucun problème de poids tant les suées sont abondantes.

Arrivée au chantier!

La tête d'arbre impressionne mais son sort est scellé! tout sera mesuré, scié, fendu, empilé.

Point de fendeuse de bûches! tout sera fait main à l'aide du merlin, du coin et de la tronçonneuse.

En face de ce dernier chantier...les jonquilles se sont épanouies.

Celle-ci a une visiteuse qui essaie de se cacher.

Une des premières anémones des bois montre le bout de son nez.

Et ce soleil trop chaud pour la saison a trompé notre abricotier qui se met a fleurir.

Si il y a des fruits cette année malgré sa bonne situation nous aurons de la chance car il y aura forcément encore des gelées.

Soyons optimiste: Des hirondelles sont revenues!

Ce dernier jeudi,pour changer la routine de la semaine, visite à Dijon de l'exposition florale, une des plus importante d'Europe.

Il n'est pas facile de trouver les mots sans se répéter pour décrire la profusion des fleurs exotiques, l'art floral démontré, mêlé à la magie de l'eau.

Tout de suite en entrant nous sommes dans l'ambiance avec les jeux de lumières, les chants des oiseaux et les cris des singes hurleurs.

Orchidées,Oiseaux de paradis...

Spectacle aquatique...

Enchevêtrements sur un tronc d'arbre disparu...

Jeu de dames...

Tableaux divers et recherchés...

Et tout le reste...

Chez nous les perce-neige fanent et les jacinthes pointent le bout de leur nez...

En descendant une allée qui nous amène vers le but de ce dimanche,

D'où l'on aperçoit  un arbre plusieurs fois centenaire Apparait caché derrière le rideau qui borde la rivière Aube, le château et la ferme d'Etufs.

Le cours d'eau franchi, j'ai pu constater son débit important malgré les très fortes gelées du matin. Les truites sauvages sont-elles toujours présentes?

Mais il fallut se montrer courageux devant le gardien intransigeant des lieux.

A part cette image faite dans son dos impossible d'accéder plus loin pour satisfaire notre curiosité.

Mais nous avons quand même vu la curiosité de l'endroit: la cascade pétrifiante d'Etufs.

Formée par un ruisseau qui descend du plateau calcaire situé au dessus, l'eau chargée le libère sur des gradins qu'elle a façonné. C'est une curiosité des plus remarquables de Haute Marne.

Et voici le résultat après l'immersion dans la cascade d'un panier en osier pendant six mois environ.

La structure du panier est encore visible mais le calcaire est déposé généreusement.

En repartant passage obligé devant le gros toutou, son indifférence m'intrigua!

Il avait repéré d'autres visiteurs qui arrivaient...

Je remercie vivement la charmante Dame, habitante de mon village, qui possède le panier en osier pétrifié et qui m'a permis de vous le montrer.

Belle surprise ce dimanche après-midi où une bise glaciale régnait.

Que dire de plus...

Malgré la tempête de dimanche dernier qui a déraciné un arbre le long de la rivière on ressent un certain flux qui nous annonce le printemps.

Les perce-neige sont au sommet de leur floraison.

Les chatons des noisetiers commencent a changer de couleur.

Les fleurs des cornouillers ( les premières fleurs des haies ici) pointent leurs boutons jaunes.

Les primevères se rappellent à notre bon souvenir.

Les jonquilles en forêt sortent de leur longue torpeur.

Et mardi le cri si particulier des grues cendrées nous permis de voir leur voilier filer à belle allure plein nord.

La formation fut un temps perturbée par le passage d'un avion de chasse.

Allez bon voyage et nous encore un peu de patience!

Nous n'avons pas résisté: nous sommes rentrés avec chacun un petit bouquet et les jonquilles se sont épanouies le lendemain.

La fonte des neiges accompagnée par de fortes pluies ont énervé la rivière au point de la faire déborder dans le village.

Ce petit mouvement d'humeur n'a rien de commun avec les crues d'il y a une vingtaine d'années où la place du village était complètement envahie par les eaux jusqu'a l'escalier de la mairie.

  Les anciens, prévoyants, avaient bâti le lavoir avec deux niveaux de lavage afin que les lavandières puissent continuer leur ouvrage malgré tout.

Ah les hommes!

Source de Grand Fontaine ce matin.

Le niveau a baissé mais pas la pureté de l'eau qui jaillit. Quelques vairons  cachés dans les herbes y ont élu domicile.