La solitude du cygne
Parti dans la neige par un froid de canard sur le chemin des Eleux, j'ai été survolé par un autre palmipède, un cygne, au vol émettant un fort sifflement saccadé et qui s'est posé plus loin au lieu dit: "Grand Fontaine" où une source aux eaux très pures jaillit.
L'importance de son débit, amplifié par le récent dégel inonde les prés environnants.
Le beau volatile était bien là.
Sa méfiance atténuée, il me salua d'un "coup de trompette"
Un petit coup d'œil quand même!
La sortie du bain fut lente et presque rituelle. La beauté et la puissance de ce cygne solitaire ne m'ont pas laissé indifférent.
Un étirement, un battement d'ailes et un autre cri ponctuent sa sortie de l'eau.
La souplesse de son cou à double courbure et la rotation de sa tête fait envie.
Blanc sur blanc.
Dernier salut, dernier regard.
Le Cygne tuberculé ou Cygne muet (Cygnus olor) est un oiseau de la famille des Anatidés. Le premier nom de l'animal provient de la bosse qu'il a sur le bec, appelé tubercule ; le second du fait qu'il émet de rares cris plutôt de faible puissance.
C'est l'un des plus lourds oiseaux capables de voler, les mâles pesant en moyenne environ 10,2 kg et les femelles environ 8,4 kg. Les adultes mesurent de 125 à 170 cm de long avec une envergure de 200 à 240 cm. Il existe un morphe blanc dit cygne blanc polonais qui apparaît dans toutes les populations. Les juvéniles peuvent se déplacer en groupe mais les couples sont monogames. Le Cygne tuberculé peut devenir agressif, surtout lors de la période de nidification.