Un merisier de belle taille a reçu la visite d'un oiseau piqueur qui a attaqué son tronc avec une belle énergie!

Les copeaux de bois tombés au pied de l'arbre montrent la vigueur du pic dans sa recherche des parasites.

Un de ces  trois acteurs a officié mais pour savoir lequel?

Peut être que ce brocard au bois de velours et que notre présence semble faire piaffer connait la réponse.

Parti ce dimanche matin au "fond de la montagne" à la découverte, j'ai passé en revue quelques chasseurs placés en plein vent en bordure de traque, à l'attente d'un éventuel gibier qui viendrait leur faire un petit coucou.

Saluant le premier, un Savoyard de Saint Gervais, j'ai continué pour tomber un peu plus loin sur le "Limier" qui m'a tenu un discours philosophique concernant la raréfaction du gibier qui m'a laissé tout étourdi de paroles.

Par contre en apercevant le troisième, j'ai tout de suite été intrigué: à ses pieds une boule noire s'agitait.

Rien de tel qu'un animal pour que deux personnes qui ne se connaissent pas engagent une conversation. Cet autre Savoyard d'Aix les bains, Gérard, m'a présenté son  jeune corbeau qui s'ébat en toute liberté et qui réagit au nom de Coco.

J'ai même eu droit de sa part à une démonstration de ramassage de mégots.

Coco suit Gérard comme son ombre dans tous ses déplacements et est déjà allé en Espagne avec lui. Il dispose dans le coffre de son véhicule d'une cage aménagée et sur la banquette arrière m'attendait une autre surprise:

Nougat, gentil toutou qui s'étira consciencieusement avant de nous faire une petite "lèche".

Ainsi donc ce trio voyage en cœur accompagné par un autre Savoyard et font chaque dimanche un grand déplacement pour le plaisir de respirer le bon air du village, quand au gibier pas d'inquiétude pour lui en ce moment il doit être en vacances car c'est le "désert".

Merci à Gérard, Nougat et Coco pour leur gentillesse et leur disponibilité.

Maître Goupil, amateur occasionnel de volailles, a rencontré lors d'une de ses virées nocturnes, le bout de son chemin. J'avais espéré lui tirer le portrait en le voyant chasser les souris en plaine par ces temps difficiles mais il avait choisi, pour son malheur, de côtoyer au plus près les humains.

Ce n'est pas le seigneur de ces dames qui va le plaindre car le malin était déjà venu faire une incursion meurtrière dans son logis.

Mais le volatile ne pourra pas longtemps pavoiser car au vu de son embonpoint son sort sera sans doute bientôt scellé!

En le regardant de plus près, effectivement le renard avait de quoi saliver...

La neige, qui nous fascine lorsqu'elle se met à tomber vient de nouveau nous faire une visite annoncée mais toujours subie.

La densité des flocons a fait que tout l'environnement a été métamorphosé très rapidement et le déblaiement des abords inopérant.

Par contre sur la rivière, le contraste offrait un beau coup d'œil.

Le "totem" que le "Qunu" a planté à coté de la mare aux canards, bien qu'insolite, s'essaie a nous faire imaginer le "Grand Nord Canadien" chacun appréciera!

Pendant ce temps, les merles se sont enhardis et sont venus  visiter le dessous des pommiers où la concurrence est vive.

Ce matin, petite tournée dans le cœur du village, le froid règne et la neige assourdi tous les bruits donnant l'impression d'être "dans une boite de coton".

Les enfants sont très heureux et se réjouissent de ces moments où l'hiver se montre, pour être franc je les envie et je ne suis sans doute pas le seul!

En même temps que la nouvelle année, la neige nous a de nouveau rendu visite. Le lendemain matin, un temps ensoleillé accompagné d'un froid vif m'incita à faire une promenade qui s'annonçait, à défaut d'autres choses, vivifiante.

Le soleil en se levant avait sorti sa boite de couleurs et irisait le village qui s'éveillait.

Après que j'ai saisi avec jubilation ces instants, le "Pépère qui passait en voiture s'arrêta à ma hauteur. C'est donc ensemble que nous avons passé en revue les chasseurs postés en bordure de traque.

Ayant fait le "pied" autour des jeunes sapins du "Dan" et constaté l'entrée mais aussi la sortie de quelques sangliers nous avons quitté l'endroit. En redescendant, nous nous sommes arrêtés pour partager nos impressions vers "Le Matou" et "Le Ganache" avec qui nous avons entamé une conversation à "bâtons rompus". C'est bien connu: les hommes et les chasseurs sont bavards.

Voulant s'inviter sans doute dans la conversation, cinq chevreuils sont alors sortis du bois et nous ont salués.

Répartis en deux groupes, ces gracieux animaux ont pris le temps d'écouter les chiens avant de s'éclipser à l'abri dans un autre massif plus tranquille pour l'instant.

Le dernier a même décidé de venir passer à coté de nous. Je l'ai remercié au passage en lui "tirant le portrait".

Finalement tout le monde s'égailla y compris les bavards et en rentrant à la maison j'étais particulièrement enchanté par ces rencontres vraiment imprévisibles!

En guise d'étrennes: la vallée de l'Aujon vue de notre maison.