Un commentaire comparatif et goguenard sur les illuminations m'a poussé à montrer ce qu'il en est vraiment.  

La modestie des revenus communaux et la bonne gestion obligent a limiter les frais annexes tout en faisant quand même "quelque chose".

A l'heure où il est continuellement question d'environnement et  de préservation de notre planète, où les donneurs de leçons sont légions, les illuminations grandioses laissent perplexes car la course au "toujours plus" nous a montré ses limites pendant la période de grande froidure que nous venons de passer.

J'ai choisi volontairement de ne vous montrer que les illuminations les plus sobres.

Hier après midi, virée dans le froid malgré un beau soleil.

Vues inhabituelles du village et de l'ancien moulin "Chaix" sous la neige.

Ce matin, malgré les moins dix sept relevés cette nuit sous abri, les vaches du Nanard hésitent à rentrer au bercail.

Rouge gorge et mésange bleue sont obligés de cohabiter.

Finalement la mésange,plus agressive a eu le dernier mot.

Mais pas d'inquiétudes, d'autres boulles de graisse sont mises à disposition.

Francis Gury mon voisin, aux multiples talents, sculpteur sur pierre, bois et bien d'autres matériaux, peintre également m'a reçu chez lui et m'a permis de visiter son atelier où il exerce. Avec beaucoup de gentillesse et une grande modestie il m'a présenté quelques unes de ses créations. Celles ci ont été exposées à Londres, Berlin, Paris ainsi qu'en divers endroits d'Europe. Avant de venir au village, il a vécu  sa passion pendant une trentaine d'années à Londres où il a aussi enseigné son art.

Un rapide regard dans son atelier permet de deviner toute la diversité de son art.

Imaginons-nous en train de tailler un bloc de marbre pour obtenir cet ensemble...

Il y en a qui sont semblables.

Ceux qui ont les mêmes gènes mais qui ne sont pas de la même génération.

Et maintenant les différents.

Ce qui est tous les jours sous notre nez ne nous saute pas forcément aux yeux.

Mercredi après midi le temps magnifique incitait à la promenade. Nous avons donc fait un petit circuit que l’on nomme: le tour par le val Corbeau.

Il y a deux fermes dans ce hameau. Une située en bordure de l’Aujon et l’autre au dessus de la route qui mène au village d’à coté.Une autre maison qui jouxte cette dernière est située dans un petit renfoncement.

Du temps où je pêchais encore, le petit pont qui enjambe la rivière a été le témoin de quelques belles prises et souvent de beaux “loupés”.

J’ai un faible pour cette belle rivière, l’Aujon, qui fut peuplé il n’y a pas si longtemps de truites magnifiques et sauvages mais dont la population a fortement diminué après la sécheresse de 1976.

Le franchissement du coteau bien raide sur un mauvais chemin très caillouteux nous laissa les mollets “en feu”. Une visite au rucher du “QUIDIT”nous permis de voir les abeilles bien actives.

Sur ce dernier cliché on voit une abeille exécuter une danse. Le circuit se finissant, encore quelques “clics” et retour à la maison.

Combien de stères de bois dans ces deux piles?

Le tour par le Val Corbeau est terminé. C’était un après-midi ordinaire dans mon village.

Deux jours de gelée matinale et le puit a perdu ses parures.

Pris d'un remord, j'ai photographié les dernières roses de mes plates bandes et lors de ma "virée"
matinale un vinaigrier dans tous ses états.

Chemin faisant, j'ai trouvé installé dans la rivière un petit moulin qui a la lourde tâche de remplacer
celui qui s'écroule. Un buisson ardent situé dans un endroit qui se doit d'être reconnu, fait admirer
ses baies. Quand à la vigne vierge c'est une explosion de rouges.

Une rapide visite à un trio d'oies bien sympathiques et à "Biloutte" un âne entier très gentil qui règne
dans ce lieu m' a fait rencontrer le propriétaire des lieux qui a tenu a me faire comparer deux æufs
un de poule naine et un d'oie.