L'Aujon qui coule de chaque coté du pont est devenu le territoire de chasse de cet oiseau appelé
aussi merle d'eau. Gros comme un étourneau, il fait preuve d'une belle vitalité pour plonger, fouiller
le lit de la rivière, se laisser dériver au fil de l'eau pour recommencer un peu plus bas. Je l'ai
aperçu une fois tenant un petit poisson dans son bec. D'un abord très farouche il est difficile de
l'approcher car il s'envole au moindre mouvement pour ne revenir que bien plus tard.

En ce moment, je l'aperçois surtout le matin mais très furtivement. Je l'ai vu aussi pourchasser
un de ses semblables qui m'a paru un peu plus petit et au plumage plus terne.

Un saule de très belle taille est parasité par ce magnifique champignon. Il faudra que l'arbre
malade surmonte son attaque pour survivre. Dilemme: faut il laisser faire la nature ou enlever
l'intrus ?

Suite et fin du séjour aux USA.

Nous quittons Las Végas et ses casinos.
Départ dans la matinée, escale à Philadelphie et arrivée le lendemain à Roissy.
Merci à Cleo pour tes photos, prises d'instinct,dans des conditions souvent difficiles,
après de longues marches et des nuits glaciales sous la tente.
Le fil n'est pas interrompu car d'autres destinations nous attendent.

Dans la forêt domaniale d'Arc Chateauvillain, la route "Madame" qui abouti dans la vallée de l'Aujon
à la ferme du Moulin Bizet, traverse à un de ses angles un quadrilatère formé par une butte de
plus ou moins cent mètres de coté. D'une hauteur variable d'environ un mètre cinquante, large au
dessus de deux à trois et à sa base de quatre à cinq elle est constituée par des pierres qui affleurent.

Bien sûr la forêt a des droits dans ce lieu et elle est bien implantée de chaque coté de la butte.
Pour pouvoir clôturer la coupe, l'ONF à fait niveler une partie du petit monticule ce qui permet
d'entre voir l'amas de pierres qui le compose.

Cet endroit m'a été indiqué par ER THY, ancien garde du Domaine, sous le nom de:
"Camp des Romains". Il tenait cette information du Garde Chef sous les ordres desquels il
a démarré sa carrière. Mon informateur, aujourd'hui agé de plus de quatre vingt dix ans a
gardé une vivacité d'esprit à en faire pâlir plus d'un.
A l'opposé de la forêt, vers Blessonville, une autre sommière porte le nom de: "Route du Camp
de César". A ce jour, malgré quelques recherches, je n'ai trouvé aucune documentation qui se
rapporte à ces lieux. De ce fait le mystère régne.