Ce dernier jeudi,pour changer la routine de la semaine, visite à Dijon de l'exposition florale, une des plus importante d'Europe.

Il n'est pas facile de trouver les mots sans se répéter pour décrire la profusion des fleurs exotiques, l'art floral démontré, mêlé à la magie de l'eau.

Tout de suite en entrant nous sommes dans l'ambiance avec les jeux de lumières, les chants des oiseaux et les cris des singes hurleurs.

Orchidées,Oiseaux de paradis...

Spectacle aquatique...

Enchevêtrements sur un tronc d'arbre disparu...

Jeu de dames...

Tableaux divers et recherchés...

Et tout le reste...

Chez nous les perce-neige fanent et les jacinthes pointent le bout de leur nez...

En descendant une allée qui nous amène vers le but de ce dimanche,

D'où l'on aperçoit  un arbre plusieurs fois centenaire Apparait caché derrière le rideau qui borde la rivière Aube, le château et la ferme d'Etufs.

Le cours d'eau franchi, j'ai pu constater son débit important malgré les très fortes gelées du matin. Les truites sauvages sont-elles toujours présentes?

Mais il fallut se montrer courageux devant le gardien intransigeant des lieux.

A part cette image faite dans son dos impossible d'accéder plus loin pour satisfaire notre curiosité.

Mais nous avons quand même vu la curiosité de l'endroit: la cascade pétrifiante d'Etufs.

Formée par un ruisseau qui descend du plateau calcaire situé au dessus, l'eau chargée le libère sur des gradins qu'elle a façonné. C'est une curiosité des plus remarquables de Haute Marne.

Et voici le résultat après l'immersion dans la cascade d'un panier en osier pendant six mois environ.

La structure du panier est encore visible mais le calcaire est déposé généreusement.

En repartant passage obligé devant le gros toutou, son indifférence m'intrigua!

Il avait repéré d'autres visiteurs qui arrivaient...

Je remercie vivement la charmante Dame, habitante de mon village, qui possède le panier en osier pétrifié et qui m'a permis de vous le montrer.

Belle surprise ce dimanche après-midi où une bise glaciale régnait.

Que dire de plus...

Malgré la tempête de dimanche dernier qui a déraciné un arbre le long de la rivière on ressent un certain flux qui nous annonce le printemps.

Les perce-neige sont au sommet de leur floraison.

Les chatons des noisetiers commencent a changer de couleur.

Les fleurs des cornouillers ( les premières fleurs des haies ici) pointent leurs boutons jaunes.

Les primevères se rappellent à notre bon souvenir.

Les jonquilles en forêt sortent de leur longue torpeur.

Et mardi le cri si particulier des grues cendrées nous permis de voir leur voilier filer à belle allure plein nord.

La formation fut un temps perturbée par le passage d'un avion de chasse.

Allez bon voyage et nous encore un peu de patience!

Nous n'avons pas résisté: nous sommes rentrés avec chacun un petit bouquet et les jonquilles se sont épanouies le lendemain.

La fonte des neiges accompagnée par de fortes pluies ont énervé la rivière au point de la faire déborder dans le village.

Ce petit mouvement d'humeur n'a rien de commun avec les crues d'il y a une vingtaine d'années où la place du village était complètement envahie par les eaux jusqu'a l'escalier de la mairie.

  Les anciens, prévoyants, avaient bâti le lavoir avec deux niveaux de lavage afin que les lavandières puissent continuer leur ouvrage malgré tout.

Ah les hommes!

Source de Grand Fontaine ce matin.

Le niveau a baissé mais pas la pureté de l'eau qui jaillit. Quelques vairons  cachés dans les herbes y ont élu domicile.

Parti dans la neige par un froid de canard  sur le chemin des Eleux, j'ai été survolé par un autre palmipède, un cygne, au vol émettant un fort sifflement saccadé et qui s'est posé plus loin au lieu dit: "Grand Fontaine" où une source aux eaux très pures jaillit.

L'importance de son débit, amplifié par le récent dégel inonde les prés environnants.

Le beau volatile était bien là.

Sa méfiance atténuée, il me salua d'un "coup de trompette"

Un petit coup d'œil quand même!

La sortie du bain fut lente et presque rituelle. La beauté et la puissance de ce cygne solitaire ne m'ont pas laissé indifférent.

Un étirement, un battement d'ailes et un autre cri ponctuent sa sortie de l'eau.

La souplesse de son cou à double courbure et la rotation de sa tête fait envie.

Blanc sur blanc.

Dernier salut, dernier regard.

Cygne tuberculé

Un article de Wikipédia.  
Le Cygne tuberculé ou Cygne muet (Cygnus olor) est un oiseau de la famille des Anatidés. Le premier nom de l'animal provient de la bosse qu'il a sur le bec, appelé tubercule ; le second du fait qu'il émet de rares cris plutôt de faible puissance.

C'est l'un des plus lourds oiseaux capables de voler, les mâles pesant en moyenne environ 10,2 kg et les femelles environ 8,4 kg. Les adultes mesurent de 125 à 170 cm de long avec une envergure de 200 à 240 cm. Il existe un morphe blanc dit cygne blanc polonais qui apparaît dans toutes les populations. Les juvéniles peuvent se déplacer en groupe mais les couples sont monogames. Le Cygne tuberculé peut devenir agressif, surtout lors de la période de nidification.

Il est très difficile d'apercevoir des grands animaux dans un milieu ouvert et de surcroit chassé. La forêt d'Arc Chateauvillain, d'une superficie d'environ dix mille hectares ne dispose d'aucune réserve et la chasse s'exerce en période d'ouverture tous les jours sauf le mercredi aussi bien en battue,deux jours par semaine, qu'à l'approche. Bien qu'en diminution dans le massif forestier, on y repère les traces visibles de leur présence.

Le moindre trou d'eau est utilisé et les mares plus importantes portent les traces de bains boueux qui semblent très appréciés de tous.

Les bauges des sangliers font aussi partie du décor, mais celle-ci bien qu'encore tiède au moment de sa découverte nous a laissé désappointés: nous n'avions pas de sel!

Et cette année innovation: en lisière de bois un panneau solaire alimente la batterie des clôtures protégeant les champs semés.

Heureusement il y a abondance de faînes, graines de charmes et de glands donc malgré la pression de la chasse imposée les naissances seront nombreuses.

Finalement au moment où nous allions quitter les lieux un peu dépités, un chevreuil est venu nous faire un petit coucou comme pour nous faire promettre de revenir. Cela sera chose faite le lendemain mais avec moins de réussite car il est évident que les cerfs et biches se font plus rares.

Qu'apportera pour la faune la création du Parc National?

Le mois de janvier 2010 s'est terminé avec un palmarès de dix huit jours de neige et vingt deux jours de températures négatives. Depuis la date officielle de l'hiver la froidure s'est installée dans la région avec tout son lot de désagrément.

Afin d'imaginer un climat plus clément, je choisis aujourd'hui de présenter une partie des photos que ma fille Cléo a ramené de ses vacances au Costa Rica en novembre 2008.

Flore du Costa Rica.

Faune Tropicale.

Puisque le soleil fait défaut en ce moment essayons d'imaginer...

Le respect de la Nature est une priorité pour les habitants du COSTA RICA.

Après la tempête de neige, la promenade journalière et obligatoire avec Fée du logis nous a permis de surprendre maitre renard en vadrouille à la recherche de souris.

Mais l'animal rusé est très méfiant car aussitôt son portrait tiré, il s'est enfuit nous ayant sûrement éventé.

Prends bien garde à toi maître Goupil car l'endroit où tu règnes est mal fréquenté...