Gravissant la pente escarpée de la "vieille côte" sous un soleil de plomb j'ai aperçu sur le chemin un corbeau qui m'observa au lieu de s'envoler prudemment.J'en conclu tout de suite que j'avais devant moi un jeune oiseau qui découvrait le monde.

Celui-ci méfiant tout de même, me laissa juste le temps de lui tirer le portrait une deuxième fois avant de s'envoler.

Un peu plus haut son frère, sans aucun doute, s'affairait: il venait de trouver une plume!

Beaucoup moins méfiant que le premier, il me laissa m'approcher à petite distance tout en continuant ses occupations.

J'ai tenté une petite vidéo que je publie mais qui est de petite qualité car j'ai filmé l'œil au viseur du fait d'une très forte clarté.

Le peu de méfiance à mon égard me poussa à le faire s'envoler pour qu'il se mette à l'abri d'éventuels prédateurs car lorsqu'il écartait les ailes en croassant, j'avais l'impression que le jeune me réclamait sa pitance et qu'il n'était pas loin de m'adopter!

Le lendemain, descendant cette fois la "vieille côte" j'ai trouvé le cadavre d'un jeune corbeau.

Il est certain qu'un des deux a fait une mauvaise rencontre. Peut-être le chien du "truffier" qui règne dans le secteur?

le premier février de cette année: j'ai entendu  les glapissements d'un renard en maraude qui c'est bien vite éclipsé en me voyant.Le douze mars, lors d'une promenade avec Fée du logis,nous avons remarqué deux renards occupés à chercher des souris. Ils étaient  éloignés l'un de l'autre mais pas assez  pour s'ignorer.

Il devenait évident qu'il y avait "anguille sous roche".

Le trente avril en débardant mon bois de chauffage, une petite boule de poil, tout de suite reconnue, traverse le chemin devant le tracteur.Le lendemain premier mai en allant chercher un brin de muguet et "déguisé en photographe" je me suis mis en chasse et là... récompense!

Les renardeaux prennent le soleil en plein découvert.

Ils sont joueurs et très curieux.

Celui-ci parait intrigué par sa trouvaille.

A-t-il entendu une souris ou vu un insecte?

Soudain je suis démasqué!

Prudent repli!

L'après midi de ce jour: c'est la sieste mais toujours vigilant.

Finalement les trois compères sont réunis.

Mais tout de même! malgré mes précautions extrêmes, la faible distance qui nous sépare en intrigue un.

Finalement beaucoup de fatigue!

Mais quand même!

Le cinq mai nous avons cherché et trouvé la renardière.

Une semaine après, dernière photo d'un jeune renard avant leur déménagement. Il a déjà beaucoup changé.

Bonne chance pour la suite car ils devront faire face à tellement de dangers.

Promenade dans le vieux LYON à la découverte des Traboules.

A l'origine les habitants de Lyon sont descendus au bord de la Saône pour s'approvisionner en eau. Plus tard des puits furent creusés. De ce fait les traboules servirent à la circulation des piétons qui passaient ainsi d'un immeuble à un autre.

Dans un souci de gain de place, les maisons ont toutes été resserrées et bâties en hauteur. C'est dans la cour intérieure que débouchent les traboules.

Les nombreux puits situés à l'intérieur des traboules sont  souvent ornés de la coquille  saint Jacques, emblème des pèlerins.

Pendant ce temps, un chat, impassible au milieu de la cohue des touristes, se prélasse au soleil.

Et l'aimable sorcière de service a bien voulu se prêter au jeu!

La rénovation des bâtiments,faite avec soin,met en valeur la diversité des traboules.

Sur la façade de celle-ci des pierres en saillies devaient servir pour les échafaudages lors de la construction des bâtiments.

On voit que le Temps a fait son œuvre pour ce linteau!

Entrée caractéristique d'escaliers sur piliers.

Les contremarches ajourées permettent de donner de la lumière derrière la rampe.

Et tout l'ensemble qui permet d'accéder aux étages!

Autre cour,autre style mais toujours ce souci de laisser passer la lumière.

Avec cette plaque de sol c'est une ouverture sur...mystère!

Et maintenant,du haut d'un escalier,vue sur les toits et sur Notre Dame de Fourvière.

Retour dans la rue: direction la Saône, la balade va continuer!

Le départ  prévu à 16 heures 30. A plus tard !!!

En cette fin d'après-midi j'ai coupé la coulée d'une chevrette qui choisissait sa nourriture avec délicatesse dans un champ. A bon vent et ayant mis un genou à terre pour me dissimuler un peu elle ne m'a pas paru tellement effarouchée.

Le premier moment de surprise passé, elle continua son déplacement mais je lui avais coupé l'appétit.

Tous ses sens désormais en éveil, j'étais sous surveillance!

Le franchissement du chemin se fit sans me quitter des yeux.

J'ai pu observer au passage que la mue de son pelage n'était pas terminée.

Il a bien fallut se décider mais avec le regard en coin!

Je suis sûr quelle fut soulagée.

La présence de son faon dans les environs ne serait pas improbable.

Tout le monde connait et aime ceux en chocolat qui apparaissent au moment des fêtes de fin d'année.

Et puis les vrais (helix pomatia) qui sortent timidement de leur hibernation au printemps.

Inconscients du danger,ils se promènent sur les chemins où ils risquent de se faire aplatir par un véhicule. La disparition des haies vives et l'utilisation des anti-limaces sur les colzas compliquent leur survie.

De couleurs différentes et en diverses compagnies c'est toujours avec plaisir que je les retrouve hélas moins nombreux tous les ans.

Ce sont des virtuoses du tout terrain et d'excellents grimpeurs. Ils sont aussi capables de s'échapper de leur prison en soulevant  le couvercle de leur cage.

Une mouche curieuse inspecte la coquille!

Nous les avons tous rejetés au plus profond des broussailles pour les mettre à l'abri où ils devront rester cachés pour ne pas finir en spécialités régionales lorsque la période de ramassage sera autorisée.

Qui sait encore les préparer dans les familles ? pour notre part nous avons abandonnés depuis longtemps.

Imaginons-nous avec le pouvoir de voler pour observer l'éclatante profusion de couleurs qui nous rempli les yeux en ce moment de l'année.

Les tourments de l'hiver sont bien oubliés et la nature se montre généreuse cette année.

Seule fausse note: pas beaucoup d'abeilles...

En faisant connaître le destin tragique de mes deux oncles maternels morts en déportation je leur rends une fois de plus un hommage amplement mérité.

Et son frère:

les auteurs du livre dont j'ai extrait cette page sont messieurs René BOURGEOIS et Roger PIETRY.

Je suis né l'année de leur mort.

(Varangéville en Meurthe et Moselle).

Flâneries dans ses jardins en marge d'un marche du terroir et à l'exposition  des trophées de chasse organisée par la fédération des chasseurs de Haute Marne.

Ecusson appliqué sur la façade du bâtiment principal.

Invitation au voyage!

Alignements!

Repos mérité!

Déclinaisons de statues.

Un peu de fraîcheur!

Symboles de la forêt.

Marché d'objets divers.

Et surprise de l'exposition de trophées: le massacre du cerf que nous avons retrouvé mort en forêt en novembre 2009.

L'animal a bien mérité cette gloire posthume.

Un poulain venant de naître a attiré mon attention en passant devant les prés de la ferme de Sautreuil spécialisée dans l'élevage de chevaux.

Sa mère me voyant arriver, fit lever son jeune et s'éloigna d'un pas décidé.

Ayant pris ses distances, sans doute pour réconforter le poulain elle accorda une tétée, celui-ci ne se fit pas prier.

Puis elle se mis a vaquer à ses occupations: recharger ses "batteries".

J'ai eu la très forte impression que le futur champion,repu, était pris d'un sommeil irrésistible.

Les chutes de neige à répétition m'ont retardé dans les travaux d'hiver à savoir la fabrication de notre bois de chauffage. Mais la période de beau aidant, j'ai réussi à refaire mon retard. J'aime ce travail très physique où l'habileté avec une tronçonneuse ne doit surtout pas faire oublier la vigilance de tous les instants. Après une séance "au bois" la forme est bien présente et aucun problème de poids tant les suées sont abondantes.

Arrivée au chantier!

La tête d'arbre impressionne mais son sort est scellé! tout sera mesuré, scié, fendu, empilé.

Point de fendeuse de bûches! tout sera fait main à l'aide du merlin, du coin et de la tronçonneuse.

En face de ce dernier chantier...les jonquilles se sont épanouies.

Celle-ci a une visiteuse qui essaie de se cacher.

Une des premières anémones des bois montre le bout de son nez.

Et ce soleil trop chaud pour la saison a trompé notre abricotier qui se met a fleurir.

Si il y a des fruits cette année malgré sa bonne situation nous aurons de la chance car il y aura forcément encore des gelées.

Soyons optimiste: Des hirondelles sont revenues!