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curpiscope
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curpiscope
24 novembre 2010

Ecoute, bûcheron, arrête un peu le bras;

Ces vers de Pierre de Ronsard, appris dans ma jeunesse, me sont revenus en mémoire lorsque j'ai assisté en forêt à l'abattage d'un arbre parmi tant d'autres lors de l'exploitation d'une coupe de bois.

Mais l'homme n'entend pas: casqué et muni de protections auditives, il poursuit son travail car en réalité les machines commandent et il ne fait que de suivre le rythme qu'elles imposent.

coupe de l'arbre après exécution de l'entaille

vérification

poussée de l'engin forestier

recul prudent

chute

l'arbre est à terre

Après avoir touché le sol, l'arbre rebondi d'une façon imprévisible qui oblige le bûcheron à se reculer sans le quitter des yeux!

dernier soubresaut

découpe de la grume

L'engin forestier a orienté la chute de l'arbre et maintenant va le transporter vers une place de stockage.

tracteur forestier de débardage

Les houppiers seront façonnés en bois de trituration et ou en bois de chauffage. La coupe à "blanc"  à la fin de son exploitation sera replantée en bois d'œuvre car la régénération naturelle ne pourra plus se faire et grillagée pour protéger les jeunes plants de la dent des cervidés.

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Commentaires
E
Oui, moi aussi, je me rappelle de cette poésie. Elle était au programme du certificat de fin d'études.<br /> Sur Rambouillet aussi, il y a des coupes à blanc, les verts sont montés au créneau.
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M
et la forêt continue de vivre au rythme des coupes ...............
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L
où est donc l'époque de la cognée et du passe partout . les arbres étaient démontés sur pieds laissant des grumes droites le forestier arrivait avec sa hache d'abattage , il entaillait le pied , dirigeait sa coupe , puis changeait de main son outil des coups en biais et plats faisaient jaillir des copeaux énormes , gardant du bois vers lui il incitait le tronc à "partir" vers un endroit de tombée prévu encore un coup le fût se mit à chanter, il oscilla et tomba droit sur les grumes perpendiculaires.Consciencieux il termina sa coupe "en verre de montre".<br /> Ce fût mon métier en region parisienne au bois de VINCENNES
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P
Hello !<br /> Je vois qu'il n'y a pas beaucoup de soleil non plus par chez vous ...<br /> J'ai bien aimé ton texte ... et on ne peut que déplorer que ce soit la machine qui dirige l'homme, mais bon, sinon les travaux dureraient si longtemps ... comme quoi, de plus, même abattu, un arbre peut être redoutable dans sa réaction de colosse !<br /> bon après-midi, à bientôt !
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